La transformation de l’apprentissage : ce qu’il faut savoir de la réforme
Publié le 19 février 2018 | Mis à jour le 22 mars 2019
Publié le 19 février 2018 | Mis à jour le 22 mars 2019
Ces mesures font suite à plusieurs semaines de concertation avec les différents acteurs de la filière (éducation nationale, régions, partenaires sociaux…).
Cette réforme doit permettre aux branches professionnelles et aux Régions de s’investir pleinement dans l’apprentissage pour en faire une voie d’excellence.
Le MEDEF salue les annonces faites en faveur de l’apprentissage et juge qu’il s’agit « d’un plan pragmatique, ambitieux et crédible qui clarifie les responsabilités des acteurs ».
Une rémunération augmentée de 30 euros pour les jeunes de 16 à 20 ans, qui la fera passer à 715 euros mensuels,
Une aide de 500 euros, en lien avec les Régions, pour les jeunes d’au moins 18 ans suivant une formation en apprentissage pour passer leur permis de conduire,
La possibilité pour les jeunes motivés par une formation précise dispensée en apprentissage mais n’ayant pas les compétences nécessaires d’avoir accès à un pré-apprentissage, lui dispensant les savoirs de base,
Une information accrue et transparente, organisées par les Régions, pour les jeunes et leurs familles afin de leur faire connaître les atouts de l’apprentissage et ce dès le collège,
L’ouverture de l’apprentissage jusqu’à l’âge de 30 ans, au lieu des 26 actuellement.
Des aides à l’embauche unifiées et ciblées sur les TPE et PME pour les rendre plus lisibles pour les entreprises et ainsi favoriser l’apprentissage,
La réglementation concernant les conditions de travail des apprentis sera réformée pour faciliter leur intégration dans les entreprises, notamment dans des secteurs spécifiques comme le BTP ou les métiers de bouche,
Une simplification des formalités administratives sera travaillée en concertation avec les chambres consulaires pour inciter les entreprises à embaucher des apprentis,
Une embauche possible tout au long de l’année et non plus uniquement suivant le rythme scolaire,
Selon le niveau de qualification déjà atteint par l’apprenti, la durée de son contrat d’apprentissage pourra être modulé pour ne pas imposer ni au jeune, ni à l’entreprise un temps de formation inutile (accord tripartite entre le jeune, le CFA et l’entreprise).
Le système de financement sera entièrement réformé, selon un principe transparent et plus sécurisant pour l’ensemble des parties prenantes : 1 jeune + 1 entreprise = 1 contrat = 1 financement assuré.
Tous les contrats seront donc financés, quels que soient la taille, le lieu ou le secteur d’activité de l’entreprise.
Le rôle des branches professionnelles sera renforcé puisque ce seront-elles qui fixeront le coût de contrat de chaque diplôme ou titre professionnel, unifié sur l’ensemble du territoire et des CFA.
Les Régions disposeront de dotations conséquentes (sous forme de subventions complémentaires ou dotations dynamiques) pour d’une part améliorer la qualité et l’innovation pédagogique et d’autre part rénover ou créer de nouveaux CFA.
Le MEDEF, avec la prise de parole de Pierre GATTAZ, considère qu’« il nous appartient désormais de répondre aux défis qui se posent en accompagnant sans état d’âme cette réforme. Le MEDEF amplifiera son action de mobilisation en faveur de l’apprentissage dans les mois qui viennent vis-à-vis des jeunes et des entreprises. Il accompagnera ses branches dans la mise en œuvre de leurs nouvelles responsabilités ».